Marco Reus

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Quand les autres s’en vont, lui reste éternellement à Dortmund. Dans le club de son enfance, là où il est né et a été formé pendant 10 années avant d’être poussé vers la sortie et de rallier le Rot Weiss Ahlen à quelques kilomètres de là. Mais c’est bien connu, il existe nul autre endroit où l’on se sent mieux que chez soi. Après être passé professionnel et avoir disputé trois saisons au Borussia Mönchengladbach, Marco Reus revient sur ses terres, au Borussia Dortmund. Depuis 2012, et malgré les sollicitations d’autres clubs, l’attaquant allemand est toujours resté fidèle à son premier amour.

Mais avec le BVB, dès que son corps le laisse tranquille, Marco Reus brille. La preuve en est, il est sacré meilleur joueur de Bundesliga par ses pairs en 2019. Au terme d’une saison où le Borussia manque le titre de justesse lors de la dernière journée contre le rival munichois, le capitaine de Dortmund inscrit 17 buts et réalise 11 passes décisives en 27 rencontres. 

Ce trophée de meilleur joueur, le natif de Dortmund l’avait déjà remporté en 2012 (avec le Borussia Mönchengladbach) puis en 2014. Cette saison-là (2013/2014), il affiche un total de 16 buts et 14 passes décisives.  Confirmant par la même occasion qu’il est l’un des meilleurs attaquants d’Europe. Mais les Jaune et Noir terminent, comme en 2019, juste derrière leur plus grand rival d’Allemagne, le Bayern Munich. Qui les frustre également en finale de la Ligue des Champions où s’étaient hissés Marco Reus et ses coéquipiers. 

Une deuxième saison réussie à Dortmund, après avoir montré l’étendue de son talent avec l’équipe première du club de la Ruhr en 2012. Pour ses débuts, Reus avait planté 19 buts et délivré 11 passes décisives. 

Puis viennent les graves blessures, dont une rupture d’un ligament croisé lors de la finale de Coupe d’Allemagne remportée par le BVB en 2017. Qui ne l’empêche pas de prolonger jusqu’en 2023 de l’autre côté du Rhin. 

S’en suit sa renaissance en 2019 et sa superbe prestation en finale de la dernière Coupe d’Allemagne. Son deuxième sacre dans cette compétition. A son palmarès, l’ailier des Jaune et Noir peut aussi faire valoir trois succès en finale de la Supercoupe d’Allemagne (2013, 2014 et 2019). 

Pas le plus imposant des palmarès, certes, mais une place unique dans la catégorie des joueurs qui privilégient les sentiments aux intérêts financiers. Un homme qui préfère perdre et souffrir chez lui que gagner ailleurs. 

Quand Marco a vu ses coéquipiers, Götze, Lewandowski, Aubameyang ou plus récemment Haaland partir, lui est resté fidèle au Mur jaune de sa ville. Dans la lignée de ce qu’on fait les illustres Steven Gerrard à Liverpool ou Francesco Totti à Rome.

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