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Le 7 mai 2022, un doublé de Julian Brandt validait officiellement la deuxième place du BVB en Bundesliga, derrière le Bayern Munich, l’éternel rival en Allemagne. Deux points symbolisant une huitième qualification de rang en Ligue des Champions. Offerte par le petit gars de Brême arrivé au Borussia Dortmund à l’été 2019. Et ce malgré l’intérêt de cadors européens, dont la Juventus Turin, l’Atlético de Madrid, le Real et même le Liverpool d’un certain Klopp. Mais Julian fait le choix de privilégier le confort dans son Allemagne, à 85 kilomètres de Leverkusen.

Dans un mercato animé par les transferts de Nico Schulz et de Thorgan Hazard, le club de la Ruhr signe peut-être son plus gros coup au tout début du mois de juillet. En acceptant de sortir le chéquier pour payer les 25 millions d’euros correspondant à la clause libératoire du milieu de terrain allemand en fin de contrat en juin 2020. Qui comptait déjà 24 sélections avec la Manschaft, et qui sortait de cinq années réussies avec le Bayer Leverkusen. Conclues par un encourageant bilan de 32 buts et 27 passes décisives dans le championnat allemand pour un peu plus de 320 rencontres disputées.

Sur les bords de la Ruhr, le milieu offensif axial, pouvant se muer en ailier, n’est pas venu pour faire de la figuration. Dès sa première saison, le droitier d’1m85 enchaîne, toutes compétitions confondues, 42 matches de Bundesliga, de Coupe d’Europe et de Coupe d’Allemagne. 

Pas loin de 3 000 minutes après cette intégration express chez les Jaune et Noir, Julian Brandt finit comme lors de ses saison à Leverkusen avec un chouette compteur de sept buts et 13 passes décisives. De quoi se faire tout doucement une place dans le si généreux cœur des amoureux du BVB. Et de confirmer le choix de Michael Zorc.

Avant de connaître un exercice 2020-2021 plus compliqué, où malgré 45 apparitions, il ne plante que quatre buts pour deux passes clés. N’entrant que pour deux petites minutes, à la place de Marco Reus, en finale de la Coupe d’Allemagne 2021 remportée par les Schwarzgelben face à Leipzig. 

Blessé dans son orgueil et non-retenu pour l’Euro 2021, l’homme de 25 ans décide de rappeler à l’Allemagne entière pourquoi toute l’Europe était prête à faire péter la boutique du Bayer Leverkusen quelques années auparavant. Que ce soit dans l’axe, ou sur un côté, il soigne ses statistiques. Terminant en mai 2022 en parfait dauphin du Bayern Munich, avec neuf caramels et 10 passes décisives en 40 représentations. Tout en se montrant décisif quand l’enjeu est d’entériner une place de vice-champion d’Allemagne.A près de six mois d’une Coupe du Monde au Qatar, le timing est idéal. Et à tout juste 26 ans, celui à qui il reste encore deux années de contrat a tout pour laisser son empreinte dans une ville où amour rime avec fidélité.